La police/la détention/les “guesthouses”


Si vous voyagez à travers la Turquie sans demander l’asile, si votre demande a été rejetée, si vous n’avez pas de “titre de séjour” valable, ou si vous avez quitté sans permission la ville qui vous avait été assignée, la police peut vous mettre en prison quand elle vous trouve. La police détient les gens également pour “entrée illégale”.

Il existent des prisons dans les postes de police et des prisons séparées. Certaines prisons sont appelées “guesthouses”. De là, la police essayera de vous déporter dans votre pays d’origine ou, si vous êtes près de la frontière, elle vous refoulera illégalement à la frontière. Si, pour une raison ou une autre, cela ne lui est pas possible, la police, après un délai incertain, vous mettra en liberté. Bien que c’est illégal conformément au droit international, les gens sont parfois tenus en détention pendant des mois.

Il est très difficile de faire une demande d’asile auprès du HCNUR de l’intérieur d’une prison. Il est connu que la police a essayé de priver les gens de leur droit de demander l’asile, en leur donnant des informations incorrectes ou en leur forçant de signer des papiers de déportation. Très souvent les autorités effectuent une procédure “accélérée” et décident d’une demande d’asile dans les 5 jours, en règle générale négativement. Régulièrement la police prive des gens en détention de contact avec le HCNUR, un avocat ou des organisations de solidarité et ne pourvoit pas aux traducteurs/interprètes. Jusqu’à présent, il est presque impossible pour les avocats ou le HCNUR d’obtenir accès aux prisons.

! Comme toujours, faites attention à ce que vous signez. Il est connu que la police peut vous forcer de signer un papier (en anglais) sans le vous expliquer : ce sera probablement votre papier de déportation.

Il y a beaucoup de rapports de maltraitance de gens en détention.
Des gens voyageant avec de l’argent ont été forcés de le donner aux policiers.

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