Roumanie

Roumanie > Résumé

dernière mise à jour: Mai 2012

La Roumanie est traditionnellement un pays d’émigration et non d’immigration. De fait, l’immigration est peu nombreuse et peu visible. Elle est récente aussi, depuis les années 90.

La plupart des immigrants viennent de la République Moldave. Pour ce qui est de l’immigration extra-européenne, elle vient principalement des pays arabes et de Chine pour le commerce et la création de petites entreprises, et d’Asie centrale et d’Afrique pour les demandeurs d’asile. La Roumanie est aussi un pays de passage vers l’Europe centrale et occidentale, en venant d’Ukraine et de Turquie.

La Roumanie participe à la politique européenne de surveillance des frontières, notamment pour la frontière extérieure de l’UE avec l’Ukraine et la République moldave. Elle a ouvert deux centres de rétention, à Otopeni, près de l’aéroport international de Bucarest, et à Arad, près des frontières hongroise et serbe.

Un système d’accueil des demandeurs d’asile s’est également mis en place. Aujourd’hui, environ 12% des demandes d’asile reçoivent une réponse positive. Très peu de réponses négatives sont remises en cause en appel.

Les demandeurs d’asile sont hébergés dans des centres d'accueil. Cet hébergement est sommaire, et le personnel insuffisant. Les demandeurs reçoivent un montant journalier de 1 euro pour la nourriture et autres besoins.  Il n'y a pas d'accompagnement juridique ni d'activités facilitant l'intégration sociale. Dans ces deux domaines, vous devrez faire appel aux ONG, quand elles existent.

Les centres d’accueil et d’hébergement pour les demandeurs d'asile sont à Bucarest, près de la frontière avec l’Ukraine et la République Moldave (Galati, Radauti, Maramuresi), près de la frontière avec la Hongrie et la Serbie (Timisoara), et pour le dernier en date, à la frontière bulgare (Giurgiu).

La procédure dure généralement quelques mois.  Dernièrement, plusieurs demandeurs sont passés par une procédure d'asile accélérée qui dure entre 3 et 7 jours et ensuite ils finissent dans des centres de rétention.

Si la procédure d'asile dure plus d'un an, les demandeurs sont autorisés à travailler, mais il est très difficile pour les étrangers de trouver du travail.

Le même problème se pose aux personnes qui obtiennent le statut de réfugié. L’accès à un travail salarié, et même au travail au noir, est très difficile.

La Roumanie participe au règlement Dublin II. Si vos empreintes digitales sont prises suite à un contrôle de police ou si vous demandez l'asile, vos empreintes seront mises dans le fichier européen Eurodac. Si vous voulez demander l'asile ensuite dans un autre pays, vous risquez d'être renvoyé en Roumanie.