Détention en Suède

Détention, délai et jugement


Si vous êtes emmené dans un centre de rétention, vous avez toujours le droit à un représentant légal,
cela signifie que vous obtenez un avocat ou un mandataire. Si vous n'indiquez pas la personne qui vous représente directement quand la police vient vous chercher, la police ou l'Office suédois des Migrations vous attribuera un avocat ou un mandataire d'office. Si votre représentant légal ne vous convient pas, il est généralement difficile d'en changer par la suite.

Être emmené dans un centre de détention en Suède signifie que vous pouvez être enfermé indéfiniment. La décision est réexaminée toutes les huit semaines. Vous n'avez pas le droit de quitter le centre de rétention. Il y a une négociation initiale entre vous et la police. Ceci se passe souvent dans le centre de rétention.

Ne parlez pas à la police sans votre représentant légal. La police peut essayer de vous faire dire des choses qui rendront votre libération plus difficile. La décision de la police peut être contestée devant la Cour des Migrations. Vous pouvez demander à votre représentant légal de le faire. Vous pouvez également demander à être entendu devant la Cour. Vous avez toujours le droit de faire juger votre cas par la Cour des Migrations, mais vous ne pouvez pas toujours vous exprimer vous-même.
Après la Cour des Migrations, vous pouvez faire appel devant la Cour suprême des Migrations. Seul un faible pourcentage des cas est amené devant la Cour suprême des Migrations.

Isolement et visites

Lorsque vous êtes détenu en Suède, vous avez le droit d'utiliser Internet, d'avoir un téléphone portable et de recevoir des visites. Il n'est pas permis d'avoir un appareil photo ou un téléphone portable avec appareil photo. Prenez contact avec des organisations ou des personnes en mesure de vous aider ! Il peut être plus facile que les personnes qui vous rendent visite vous amènent ce dont vous avez besoin de l'extérieur, mais vous pouvez avoir besoin d'aide et de conseil dans le processus judiciaire. Parfois, il y a également des grèves de la faim et des mouvements de contestation à l'intérieur des centres de rétention. Dans ces situations, il est conseillé de contacter des personnes en-dehors des centres de détention pour raconter ce qu'il se passe et aider à la diffusion d'informations sur les mouvements de contestation.



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